Counterfeit à Paris: on y était (évidemment)

counterfeit
De gauche à droite: James Craig, Sam Bower, Jamie Campbell Bower, Tristan Marmont, Roland Johnson

Au programme ce soir à La Maroquinerie: Counterfeit, un groupe dont vous connaissez surement l’un des membres, soit pour son ancienne formation The Darling Buds, soit (pour les plus cinéphiles) pour ses rôles au cinéma: Jamie Campbell Bower.

Pour sa première tournée le groupe à choisi de passer par Paris et ce n’est pas pour déplaire aux fans du chanteur présents en masse bien avant l’ouverture des portes malgré le froid polaire.

Le concert n’était pas annoncé complet mais la salle s’est remplie bien vite et semblait pleine à craquer alors que la première partie, le groupe anglais Tigercub faisait son entrée sur scène.

On l’avoue, on ne connaissait pas du tout le groupe et ça a été un véritable coup de cœur:  un son garage rock qui rappelle Nirvana, des gros riffs, on était clairement reparties tout droit vers les 90s. On a beaucoup aimé et on vous conseille vraiment d’aller jeter une oreille (mention spéciale pour Pictures of You et Bittersweet Motherfucker)

Niveau ambiance on a pu compter sur Jamie et sa bande qui sont venus dans la fosse secouer le public, commencer les pogos, et soutenir le groupe, dernière date oblige c’était la folie.

21h – Counterfeit entre en scène (sur du gros son hip hop) et donne tout de suite le ton avec Hold Fire, le groupe est en forme, Jamie est déchaîné et se suspend aux tuyaux au dessus du public et ce n’est que le début !

Après avoir demandé au public d’éteindre les téléphones pour profiter, le groupe enchaîne les titres, la fosse se déchaine entre pogo et slam et la chaleur devient étouffante au point que Jamie enlève son tshirt et le lance dans le public (provoquant au passage un petite crise d’hystérie et un mouvement de foule évidemment).

Le groupe à fait un peu retomber la pression avec Letter to the lost, une chanson en l’hommage du meilleur ami disparu du chanteur interprétée uniquement par celui ci à la guitare acoustique au milieu d’un public complètement silencieux, séquence émotion, on en a encore la chair de poule.

Mais pas le temps de pleurer, Counterfeit enchaîne et l’ambiance reprend aussitôt notamment avec une chanson que le groupe a enregistrée au moment des attentats et après une belle déclaration d’amour à Paris et à la France, la performance du titre Enough à vraiment marqué les esprits avec son rythme entraînant  (c’est d’ailleurs un gros coup de cœur, on a hâte d’entendre la version studio). Le concert se termine en beauté avec le très attendu Come And Get Some et il est temps pour le groupe de dire en revoir et de marquer la fin de la tournée en posant pantalon baissé pour le salut final.

En bref: on vous conseille chaudement d’aller écouter Tigercub et si ce n’est pas déjà fait, Counterfeit qui nous ont bluffé par leur présence sur scène et leur énergie (Jamie est LA rockstar charismatique par excellence) et on hâte d’entendre l’album et de vous en reparler !

Pour suivre Counterfeit c’est par ici

Quant à Tigercub:

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